Charlie Dalin à l’assaut de la Vendée-Arctique : "Je dois commencer à m’habituer au rythme du Vendée Globe"



Charlie Dalin attend la reprise de la compétition avec impatience.  Le skipper, à l’image des 20 autres marins qui s’élanceront sur la Vendée-Arctique-Les Sables ce samedi, est fin prêt pour le départ de la première course de la saison, son premier test en solitaire à bord de l’Imoca APIVIA.


Crédit : JM Liot


Régler ses automatismes

Demain, les 21 skippers engagés sur la Vendée-Arctique-Les Sables s’élanceront au large des Sables d’Olonne sur un parcours exigeant et inédit de 3 566 milles entre les Sables d’Olonne, l’Islande et les Açores. Une véritable répétition générale au Vendée Globe, point d’orgue du programme sportif de l’Imoca APIVIA. 

Respect des règles sanitaires oblige, c’est directement depuis son port d’attache de Port-La-Forêt que le skipper de l’Imoca APIVIA se rendra sur la ligne de départ. Le convoyage en équipage réduit est prévu ce vendredi 03 juillet en début d’après-midi.

Au-delà de la perspective sportive, la Vendée-Arctique-Les Sables doit permettre à Charlie Dalin de régler ses automatismes à bord de l’Imoca APIVIA. « Je dois commencer à m’habituer au rythme que je vais devoir prendre sur le Vendée Globe en termes de récupération, de sommeil et d’alimentation. » 

C’est pour ne rien laisser au hasard justement que Charlie Dalin a choisi de s’entourer d’une nutritionniste pour contrôler son alimentation. « Ça va être l’occasion de tester en conditions réelles ce sur quoi nous travaillons depuis le début de notre collaboration. ». 


« Je suis quelqu’un qui aime la compétition et la confrontation ! »

« On va traverser des systèmes météorologiques en permanence, il va y avoir beaucoup de changement de voiles, de manœuvres, de tour de winches. » Un test grandeur nature en solitaire pour éprouver le bateau et valider toutes les modifications effectuées cet hiver. 

A quatre mois du départ du Vendée Globe, l’occasion sera belle pour se jauger à la concurrence des autres IMOCA, notamment les monocoques extérieurs au Pôle Finistère au Large avec qui Charlie Dalin à l’habitude de s’entrainer. « Je suis quelqu’un qui aime la compétition et la confrontation ! »


Source : Apivia