La Rolex Fastnet Race s'élancera dans un an, la France et Cherbourg pour port d'arrivée


La Rolex Fastnet Race arrivera pour la première fois en France. Dans un an, le 8 août 2021, plus de 350 bateaux s'élanceront de Cowes dans le sud de l’Angleterre. Ils feront le tour du Fastnet, au sud de l’Irlande, et reviendront en laissant les iles Scilly à bâbord. Ensuite, pour la première fois en 96 ans d'histoire de la course, les concurrents se dirigeront vers Cherbourg-en-Cotentin, nouvelle ville d’arrivée de la première épreuve du Royal Ocean Racing Club.


Crédit : C Borlenghi

En plein centre-ville

Une fois la ligne d’arrivée franchie à Cherbourg, les Ultims ou les IMOCA seront accueillis au plus près du public, en plein centre-ville alors que le gros de la flotte sera amarré à Port Chantereyne.

La Rolex Fastnet est de loin la course qui rassemble le plus grand nombre de bateaux. On y trouve des classes homogènes telles que les Ultims, les IMOCA ou les Class40 mais aussi une foule de monocoques de toutes tailles regroupés au sein de la catégorie IRC. Subdivisée en classes, cette flotte s'étend de 30 à 100 pieds de long avec des équipages internationaux composés de professionnels de renom, de navigateurs amateurs de haut niveau, mais aussi des équipages familiaux formés de purs passionnés pour qui la Rolex Fastnet constitue l’aboutissement d’une vie de marin.


Caudrelier, Escoffier et Dalin en parlent

Parmi les vedettes qui participeront à la course en 2021, on retrouve Charles Caudrelier et Franck Cammas à bord du Maxi Edmond de Rothschild dans la classe Ultim. Ils se souviennent de la dernière édition qui les avait vu s’imposer dans leur catégorie avec moins d’une minute d’avance sur Macif de François Gabart.  « C'est un bon endroit pour la course - très délicat avec beaucoup de courant. Chaque fois que j’y suis allé, c'était un endroit agréable avec des fêtes et des gens formidables » explique Charles Caudrelier.

Kevin Escoffier, à la barre de PRB a terminé deuxième de la dernière édition : « Pour moi, la Rolex Fastnet Race est un événement parfait parce qu'il s'agit d'un mélange de course inshore, de course côtière et de large », déclare le skipper de l'IMOCA. « Le départ est un beau souvenir, la côte avec beaucoup de bateaux, beaucoup de courant et vous passez les Needles et cela devient de la navigation côtière. Il faut toujours être très attentif. La longueur de la course signifie qu'il y a toujours un niveau d'intensité élevé ».

Charlie Dalin, fraichement arrivé chez les IMOCA avec APIVIA, a remporté la Transat Jacques Vabre l'année dernière. « C'est comme une longue étape du Figaro et vous voyez beaucoup de d’aspects différents de la voile. Le navigateur devra rester vigilant, car entre les îles anglo-normandes et Cherbourg, il y a beaucoup à perdre mais aussi beaucoup à gagner ».


Source : M Honore