Horeau, Morvan, Vandame, ... l'équipe du Trophée Jules Verne de Sodebo vue par Thomas Coville, le skipper

 

Le 15 octobre, Sodebo Ultim 3 débutera son stand-by pour s’attaquer au Trophée Jules Verne. Pour tenter de battre le record détenu depuis 2017 par Idec Sport en 40 jours 23 heures 30 minutes et 30 secondes, Thomas Coville s’est entouré de sept marins, sélectionnés pour leur expérience des bateaux volants, leurs capacités physiques et leur faculté à se fondre dans un collectif : François Duguet Thomas Rouxel, Sam Goodchild, Corentin Horeau, François Morvan, Matthieu Vandame et Martin Keruzoré. Un équipage de choc qui, depuis la fin du confinement mi-mai, a multiplié les entraînements afin d’être prêts pour relever ce défi ultime.

 

Crédit : F Morin

Les sept équipiers vus par Thomas Coville :

 Thomas Rouxel : « Il a l’expérience des bateaux volants, la maturité et la carrure pour être un des cadres de l’équipe, nous l’avons d’ailleurs intégré au sein de la cellule performance. J’aime son côté très posé, il prend toujours le temps de la réflexion, il a aussi une grosse capacité à s’engager physiquement. »

 

Matthieu Vandame : « C’est un garçon discret, mais quand il parle, ça fait mouche, il a une objectivité qui me plaît beaucoup, il n’est pas forcément consensuel, mais toujours très pertinent. Il a une énorme expérience de la haute vitesse, j’ai une totale confiance en lui. Et en force musculaire pure, il est énorme. »

 

François Morvan : « Il vient de la voile légère, c’est donc une référence en termes de barre et de sensations, il est en outre extrêmement précieux pour traduire ces sensations en chiffres. C’est aussi un vrai colosse, il est très endurant, il pousse 140 kilos au développé-couché. Et il a un caractère bien trempé »

 

Corentin Horeau : « Il a gagné le droit d’être à bord par son travail, son sérieux, sa pugnacité, l’enthousiasme dont il a fait preuve dans le groupe. Je me retrouve pas mal en lui à son âge, il me touche dans sa manière de s’impliquer sans retenue. Il est d’une grande générosité dans l’effort et dans l’attention au groupe. »


François Duguet : « C’est notre boat-captain depuis un an, il connaît tous les recoins du bateau, c’est impossible de se passer d’un ingénieur de ce niveau sur un tel projet. C’est un petit gabarit ultra-actif, qui a une très grosse capacité de travail. Sur le bateau, il est attentif au moindre bruit, toujours à chercher des solutions. »

 

Sam Goodchild : « Une pépite ! C’est celui qui, avec moi, a le plus navigué sur le bateau. Il a un très bon toucher de barre, c’est dans ses gênes. Par sa maturité incroyable, il me fait penser à un Laurent Bourgnon à l’anglaise, en étant plus posé et carré dans ses choix. Et physiquement, il est monstrueux. »

 

Martin Keruzoré : « Notre media man. Martin a un physique incroyable – un élément important, parce qu’il va beaucoup tourner les manivelles -, un regard sur le groupe qui génère de la bienveillance, ce qui, pour moi, est une arme fatale. Et j’adore son sourire malicieux quand il me propose de faire décoller un drone dans 40 nœuds de vent ! »


Le neuvième homme, Thierry Briend : « Il est pour l’instant sur le banc. Je sais, pour l’avoir expérimenté sur le tout premier Jules Verne avec Bruno Peyron, que c’est dur à vivre, d’autant que Thierry fait partie de mon histoire, de ma garde rapprochée, c’est mon ami. Mais je voulais le garder dans ce rôle, car si un membre de l’équipage se blesse, c’est le plus à même de le remplacer, quel que soit le poste, c’est un vrai couteau suisse. »

Source : Sodebo Voile