C'est parti pour la DRHeam Cup, Ocean Fifty, Class40, SVR Lazartigue au départ, Quentin Vlamynck : "l’objectif est d’arriver à la Trinité-Sur-Mer"

 

Ce dimanche 17 juillet, les 117 concurrents de la Drheam Cup / Grand Prix de France de Course au Large, répartis en dix catégories se sont élancés sans encombre de Cherbourg-en-Cotentin en début d’après-midi, par un temps de rêve et dans une brise de secteur Est d’une quinzaine de nœuds. 

 

Crédit : Th Martinez

Corentin Douguet (Queguiner-Innoveo - solitaire) : "il va se passer beaucoup de choses pour monter au Fastnet"

« Cherbourg-en-Contentin est une belle ville pour faire la fête, mais je suis resté dîner tranquille à la maison. Dès le petit déjeuner, je me suis plongé dans les fichiers météo. La traversée de la Manche va être rapide au reaching sous gennaker, puis sous spi jusqu’au cap Lizard. Ensuite, il va se passer beaucoup de choses pour monter au Fastnet, avec des transitions assez complexes, et pas mal de vent ensuite au portant, ce qui en solitaire n’est jamais un exercice facile. Depuis ma première course sur ce bateau (il a gagné la 1000 milles des Sables), le plateau a plus que doublé (36 concurrents), avec de redoutables marins… »

 

Quentin Vlaminck (Ocean Fifty - Arkema - solitaire) : "Je n’ai pas encore de repères"

« C’est ma première course en solitaire sur ce bateau lors de cette Drheam Cup / Grand Prix de France de Course au Large, et l’objectif est d’arriver à la Trinité-Sur-Mer afin de me qualifier pour la Route du Rhum-Destination Guadeloupe. Il y a un super plateau. J’ai hâte. Nous allons partir très vite, et quatre heures plus tard, nous devrions être de l’autre côté de la Manche après un bord direct à 110 degrés du vent. Ensuite, si tout se passe bien, nous serons sous gennaker jusqu’au Fastnet. Je suis routé par le météorologue Eric Mas en collaboration avec les coureurs Alex Pella et Lalou Roucayrol, ce qui va être un bon exercice pour la Route du Rhum. Je vais aussi profiter de ces bords de portant à haute vitesse pour m’habituer à dormir sous pilote, ce qui n’est pas toujours simple. Je n’ai pas encore de repères. Hier, je me suis couché très tôt. J’avais besoin de dormir. La semaine a été dense, et il y a une semaine, nous étions encore en course au large du Fastnet ! »

 Source : C Muller