Du soleil comme s’il en pleuvait, un ciel bleu ourlé de nuages façon barbe à papa, un léger flux d’est (entre 7 et 10 nœuds), des conditions parfaites pour un premier jour ! Chacune des 21 séries réparties sur les 5 zones de navigation en baie de Quiberon ont au moins bataillé sur une à deux courses pour les IRC, Osiris, Multi 2000, Class40, Figaro Bénéteau 3 et Mini 6.50, 3 à 4 pour les monotypes, jusqu’à 5 pour les ETF 26. Ligne de départ à jouer des coudes, passages de bouées serrés, envois de spi à la manière d’un feu d’artifice coloré… C’est beau un Spi avec 439 bateaux.
Crédit : Ademas
La régate, sinon rien
A 11h précises ce vendredi matin, les comités de course envoyaient les signaux préparatoires. Sur le Spi Ouest-France – Banque Populaire Grand Ouest, avec 21 séries, chacun des départs nécessite une procédure bien particulière et se doit d'être orchestrée à la seconde près. 8 mn, 4 mn, minute, top départ ! Voiles bordées serrées, les étraves s’élançaient pour rejoindre le prochain point de passage. Il fallait voir le départ des Grand Surprise avec 38 équipages. Un spectacle grandiose, et des équipages ultra engagés pour grappiller le dixième de nœud qui fera la différence dans cette catégorie où les bateaux sont stricto-sensu les mêmes. Rapidement, l’équipage de Bastien Aumont (CVSQ Visigoth) prenait les devants d’une meute d’enragés. Même ambiance du côté des Open 7,50 et des Mach 6,50, incroyables engins de glisse, qui voient cette année le gratin de la voile embarquer à l’image de Loïck Peyron, Alain Gautier, Quentin Delapierre, Kevin Peponnet, Sébastien Josse… De la régate de haut vol dont les amateurs se délectent. L’Open 7.50 Banque Populaire (Kevin Peponnet) a pris largement les devants devant Dagosails (Xavier Dagault).Courant piégeux, vent capricieux
Avec un coefficient de 93, les 439 équipages ont dû composer avec un fort courant de marée descendante le matin puis remontante l’après-midi. Un jeu délicat nécessitant beaucoup d’observation du plan d’eau marqué par un vent faible voire absent en milieu de journée contraignant les comités de course à raccourcir les parcours des zones les plus exposées. Le vent rentrait alors sous l’effet d’une brise thermique. De quoi relancer les débats ! Les IRC, Osiris, Multi 2000, Figaro Bénéteau 3, Class40 et Mini 6.50 poursuivaient leur parcours côtier de 25 milles à travers la baie, tandis que les monotypes enquillaient les allers et retours entre les portes et les bouées. Une première journée disputée et ensoleillée avant une météo plus tonique demain samedi qui débutera par la grande parade Voiles et Voiliers dès 9h15.Communiqué de presse, vendtedi 7 avril Spi Ouest-France – Banque Populaire Grand Ouest Petits airs et grandes manœuvres Du soleil comme s’il en pleuvait, un ciel bleu ourlé de nuages façon barbe à papa, un léger flux d’est (entre 7 et 10 nœuds), des conditions parfaites pour un premier jour ! Chacune des 21 séries réparties sur les 5 zones de navigation en baie de Quiberon ont au moins bataillé sur une à deux courses pour les IRC, Osiris, Multi 2000, Class40, Figaro Bénéteau 3 et Mini 6.50, 3 à 4 pour les monotypes, jusqu’à 5 pour les ETF 26. Ligne de départ à jouer des coudes, passages de bouées serrés, envois de spi à la manière d’un feu d’artifice coloré… C’est beau un Spi avec 439 bateaux. © Ademas-Bregardis / Ouest-France Hier soir, au pied du podium du village bondé, Charles Caudrelier, vainqueur de la dernière Route du Rhum-Destination Guadeloupe et multiple participant au Spi Ouest-France – Banque Populaire Grand Ouest avait salué le coup d’envoi de la 45e édition depuis le bord de son maxi trimaran Edmond de Rothschild alors en entraînement. Une bien belle manière de saluer cette grande famille de passionnés de voile dont le Spi reste l’évènement incontournable. La régate, sinon rien A 11h précises ce vendredi matin, les comités de course envoyaient les signaux préparatoires. Sur le Spi Ouest-France – Banque Populaire Grand Ouest, avec 21 séries, chacun des départs nécessite une procédure bien particulière et se doit d'être orchestrée à la seconde près. 8 mn, 4 mn, minute, top départ ! Voiles bordées serrées, les étraves s’élançaient pour rejoindre le prochain point de passage. Il fallait voir le départ des Grand Surprise avec 38 équipages. Un spectacle grandiose, et des équipages ultra engagés pour grappiller le dixième de nœud qui fera la différence dans cette catégorie où les bateaux sont stricto-sensu les mêmes. Rapidement, l’équipage de Bastien Aumont (CVSQ Visigoth) prenait les devants d’une meute d’enragés. Même ambiance du côté des Open 7,50 et des Mach 6,50, incroyables engins de glisse, qui voient cette année le gratin de la voile embarquer à l’image de Loïck Peyron, Alain Gautier, Quentin Delapierre, Kevin Peponnet, Sébastien Josse… De la régate de haut vol dont les amateurs se délectent. L’Open 7.50 Banque Populaire (Kevin Peponnet) a pris largement les devants devant Dagosails (Xavier Dagault). Peu importe tout compte fait le résultat de ce premier jour pourvu qu’il y ait l’ivresse… Courant piégeux, vent capricieux Avec un coefficient de 93, les 439 équipages ont dû composer avec un fort courant de marée descendante le matin puis remontante l’après-midi. Un jeu délicat nécessitant beaucoup d’observation du plan d’eau marqué par un vent faible voire absent en milieu de journée contraignant les comités de course à raccourcir les parcours des zones les plus exposées. Le vent rentrait alors sous l’effet d’une brise thermique. De quoi relancer les débats ! Les IRC, Osiris, Multi 2000, Figaro Bénéteau 3, Class40 et Mini 6.50 poursuivaient leur parcours côtier de 25 milles à travers la baie, tandis que les monotypes enquillaient les allers et retours entre les portes et les bouées. Une première journée disputée et ensoleillée avant une météo plus tonique demain samedi qui débutera par la grande parade Voiles et Voiliers dès 9h15.
Yannick Livory, Interaction Liberté d’être, Figaro Bénéteau 3
« 17 bateaux dans la série des Figaro Bénéteau 3, c’est rare sur le Spi Ouest-France ! Et c’est assez génial… Nous sommes tous quatre à bord, et notre équipage vise la mixité avec deux filles-deux garçons et également la transmission parce qu’il y a des jeunes et des moins jeunes. Le petit temps aujourd’hui a donné une sacrée bataille en baie de Quiberon. Ce n’est jamais facile, avec le courant, de négocier les approches des marques de parcours. Il y a eu du jeu, vivement demain ! ».Manu Guédon, West Paysages – Le Carré Nemo, Mach 6,50
« C’est un beau Spi, cela faisait longtemps qu’il n’y avait pas eu autant de bateaux. J’ai fait toutes les éditions depuis 1993, on peut dire que je suis addict au Spi ! En plus, il y a des petits jeunes, la nouvelle génération arrive, c’est top ! Il y a 8 Mach 6.50 et 8 Open 7.50. Ce sont des séries locales avec du niveau et des belles têtes d’affiche comme Loick Peyron, Quentin Delapierre, Nico Troussel, Alain Gautier. Les bateaux sont super dynamiques, ce sont des mobylettes. Dans le petit temps, on se fait super plaisir. »Tous les résultats, ici
Source : S Gueho