Autour de Sam Goodchild, l’équipage de MACIF Santé Prévoyance s’apprête à prendre le départ de la toute première Course des Caps, ce dimanche 29 juin à 14h, à Boulogne-sur-Mer. Au programme : une boucle de 2 000 milles autour des îles britanniques, un format exigeant, intense et diablement stratégique. À bord, une équipe soudée, complémentaire et ambitieuse, qui s’est déjà affirmée ce vendredi en remportant l’épreuve des runs de vitesse et qui vise désormais la victoire face à dix concurrents de haute volée.
Née cette année, la Course des Caps s’annonce comme une épreuve de caractère sur le circuit IMOCA. Avec ses 2 000 milles à parcourir en équipage, ce nouveau rendez-vous emmène les marins jusqu’à la latitude 60° Nord, au large des Shetland, là où le jour n’a pas de fin… Un parcours engagé, ponctué d’obstacles variés : champs d’éoliennes, plateformes pétrolières, zones de fort trafic maritime, effets côtiers, courants puissants, météo imprévisible… « Il peut se passer plein de choses ! » explique Sam Goodchild, skipper sur MACIF Santé Prévoyance. « On monte très au nord, dans une zone exposée aux dépressions. La mer est plus froide, les conditions changent vite. Et en Manche ou en mer du Nord, on trouve de tout : courant, brouillard, trafic, cargos, zones interdites… C’est un vrai labyrinthe. »
Une équipe taillée pour performer
Face à ce défi, un équipage solide et expérimenté. Sam Goodchild partagera la navigation avec Loïs Berrehar, co-skipper. À leurs côtés, Charlotte Yven, Skipper Macif 2023, et Guillaume Combescure, responsable technique de l’IMOCA, complètent le quatuor. Un mediaman, Guillaume Gatefait, est également à bord pour raconter la course de l’intérieur. « C’est une première pour moi dans ces mers-là », confie Loïs Berrehar. « Je n’ai jamais été aussi au nord. Il y a une vraie dimension aventure, exploration. C’est aussi ma première course de l’année en IMOCA. » Le duo qu’il forme avec Sam Goodchild sera le socle de l’organisation à bord. « On fonctionnera en face à face, pour assurer une présence continue sur le pont et garder de la fluidité dans les manœuvres », précise Sam. « L’objectif est clair : viser la meilleure performance possible. »Une organisation millimétrée à bord
À bord, chacun connaît son rôle. Charlotte Yven, qui a déjà beaucoup navigué avec Loïs sur le circuit Figaro, amène son sens du détail et de la belle trajectoire. « Je découvre cette navigation très nord, où il fait presque jour tout le temps. On va enchaîner les manœuvres, dans des conditions variées. C’est un super terrain de jeu, mais très exigeant », résume-t-elle. Guillaume Combescure, lui, connaît le bateau comme sa poche. S’il est là avant tout comme marin, sa présence est aussi un filet de sécurité technique. « Je transmets deux ou trois trucs à Sam et Loïs, mais ils savent parfaitement comment faire avancer le bateau », souligne-t-il modestement. « En cas de problème, je peux intervenir rapidement. C’est vertueux d’avoir un regard technique embarqué. »Un laboratoire pour la suite
Outre l’enjeu de la victoire, cette course marque aussi une étape-clé pour la suite de la saison. « Cette course va servir de répétition générale pour la Transat Café L’OR », note Loïs Berrehar. « C’est la première fois que je navigue en course avec Sam, et cette mise en situation est précieuse. » Pour Guillaume Combescure, la Course des Caps s’annonce comme un révélateur. « C’est une course dense, intense, avec une flotte très resserrée. Il faut être capable de réagir très vite, d’anticiper. Ce genre d’épreuve permet de tester l’équipe dans toutes les conditions.»Un départ en douceur, puis une montée en régime
Selon les dernières prévisions, les premières heures de course s’annoncent calmes, avant une montée progressive en intensité. « On devrait partir dans du vent léger, avec peu d’air pendant 24h », observe Charlotte Yven. « Ensuite, on passera probablement au portant, avec des transitions à gérer. Nous allons rencontrer toutes les allures possibles, dans toutes les forces de vent. Ce sera très riche techniquement, avec beaucoup de manœuvres. » Et malgré les pièges du parcours, pas question de faire de la figuration. « Tous les meilleurs bateaux sont là », rappelle Loïs Berrehar. « On a un très bon support, une super équipe. On va tout donner pour jouer devant. »Une ambition partagée
À bord de MACIF Santé Prévoyance, la confiance est palpable. L’équipe aborde cette nouvelle étape avec sérieux et enthousiasme. Pour Sam Goodchild, récemment intégré au projet, l’arrivée au sein du collectif est une réussite : « J’ai été accueilli dans les meilleures conditions. C’est un plaisir de naviguer avec cette team ultra compétente. Pour Charlie, on se doit de faire bien sur cette Course des Caps ! » Avec ses marins engagés, son objectif commun et sa capacité à mêler performance et transmission, MACIF Santé Prévoyance aborde la Course des Caps en candidat crédible à la victoire. Cap au nord, cap sur l’excellence !Sam Goodchild, skipper : « J’ai déjà fait deux fois le tour des îles Britanniques : en Figaro 2, quand j’avais 20 ans, et en VOR 65 en 2014. On monte à plus de 60° nord, donc il peut y avoir des dépressions : c’est une zone bien exposée. La mer y est plus froide qu’ici. Il y aura beaucoup de manœuvres, des effets locaux, une météo qui change rapidement. On naviguera sur de petits bords, avec un timing à respecter… Bref, il y a de quoi bien se faire des nœuds au cerveau ! »
Loïs Berrehar, co-skipper : « Courir en équipage, c’est super. En solitaire, surtout sur des parcours côtiers et techniques comme celui-ci, ce serait beaucoup plus difficile. En équipage, ça permet d’appréhender le bateau à plusieurs, de progresser ensemble. L’équipage est top : je suis très content de retrouver Charlotte (Yven), avec laquelle j’ai beaucoup navigué sur le circuit Figaro. C’est la première fois que je vais naviguer en course avec Sam Goodchild que j’admire beaucoup, et Guillaume Combescure connaît le bateau par cœur, c’est un aussi un excellent marin et un super régatier. »
Charlotte Yven, équipière : « Je me souviens de la mise à l’eau de MACIF Santé Prévoyance il y a deux ans. Nous étions avec Loïs (Berrehar) sur le ponton avec des étoiles plein les yeux. Dire que nous partons régater ensemble avec un super équipage sur cette Course des Caps ! C’est génial. Je vais apporter tout ce que je peux de mon expérience de Figariste. Ce sera une sacrée expérience. Il va y avoir beaucoup d’intensité tout au long de la course. On ne lâchera rien ! »
Guillaume Combescure, directeur technique et équipier : « C’est une course intense, avec une flotte très resserrée, donc il faut pouvoir réagir vite en cas de problème. Pour moi, personnellement, c’est un vrai privilège d’embarquer avec ces marins talentueux et tellement enthousiastes à l’idée de faire le maximum. Ça va être varié : on attend un départ assez mou, mais ensuite on devrait rencontrer toutes les allures possibles, dans toutes les forces de vent. L’enjeu, ce sera surtout d’éviter de se prendre une énorme cartouche ! »
Classement général des runs de vendredi 27 juin :
1. MACIF Santé Prévoyance (2'15)2. Charal (2'19)
3. Holcim - PRB (2'30)
4. Malizia Seaexplorer (2'31)
5. VULNERABLE (2'39)
6. Association Petits Princes - Quéguiner (2'39)
7. Initiatives Cœur (2'46)
8. 4CAD La Mie Câline (3'02)
9. Teamwork - Team Snef (3'26)
10. FDJ United - Wewise(4'22)
11 : New Europe (5'01)
Source : Macif