Empannages le long de la zone interdite de navigation, SVR LAZARTIGUE attendu demain dans la nuit, Benjamin Schwartz : "on va continuer à tout donner !"

 

SVR-Lazartigue possède désormais un petit matelas d’avance sur ses poursuivants de la TRANSAT CAFÉ L’OR Le Havre Normandie. Les maxi-trimarans mettent le cap sur Fort-de-France. SVR-Lazartigue pourrait bien pointer son étrave à la hauteur du Rocher du Diamant dans la nuit de jeudi 6 novembre (début de nuit en heure française, fin de soirée le 5 novembre en Martinique). Même si depuis hier, le plus rapide est Actual Ultim 4, le plus menaçant était ce matin Sodebo Ultim 3 qui a diminué par plus de deux son retard sur SVR Lazartigue. « On ne s’économise pas depuis le début avec Thomas et on va continuer à tout donner ! » disait ce matin Benjamin Schwartz à la vacation. « L’élastique risque de se retendre après le Pot au Noir retour dans lequel on vient de rentrer, mais on reste à l’affût ».

Crédit : Qaptur


Toute la journée d’hier, les deux trimarans de tête ont multiplié les empannages le long de la zone interdite qui borde les côtes du Brésil et de Guyane. Une navigation sous tension que décrit très bien le co-équipier de Thomas Coville : « Avec le J0 bordé à fond, tu es toujours à la limite. Quand le bateau se met à gîter, tu as le risque de chavirer mais tu retardes au maximum le déclenchement du système antichavirage qui choque la GV car après c’est cinq minutes sur la colonne à reborder ! »

Nettement moins violent que le Pot au Noir de l’aller, la zone de transition permet pour l’instant à SVR Lazartigue et Sodebo Ultim 3 de continuer de faire route à plus de 25 noeuds de moyenne, « même si les grains ont l’air de se décaler et de gonfler vers le Nord dit Benjamin qui espère être revenu dans l’hémisphère Nord « dans une dizaine d’heures ».

Deuxième passage du Pot-au-Noir pour les trois premiers ULTIM, tandis que le Maxi Banque Populaire XI émerge enfin d’une galère de 36 heures. À bord d’Actual ULTIM 4, le duo alterne entre ciel bleu et violents grains tropicaux. "On essaie de s’extirper de cette zone et d’aller regagner les alizés plus au nord", commente Anthony Marchand. "Pas simple comme situation, on manœuvre beaucoup, il fait chaud et humide mais on approche de la Martinique au fur et à mesure de nos efforts."

Source : O Teboul