Vendée Globe / Sam Davies et Goodchild aux côtés d'Eric Bellion : "Lui donner 2,3 trucs pour être serein"

Éric Bellion a choisi, pour attaquer la dernière ligne droite de sa préparation du Vendée Globe, de s’appuyer sur deux marins britanniques : Sam Goodchild et Sam Davies. L’idée d’une « préparation à l’anglaise » l’amuse mais elle doit plus à une coïncidence qu’à un souhait d’internationalisation tant ces deux Sam, basés en Bretagne, sont imprégnés de la culture française de la course au large.



Eric Bellion (sur l'ex DCNS) se prépare à la grande aventure du Vendée Globe
Crédit : JM Liot

L'énergie de Sam Goodchild
Skipper « débutant » comme il se définit, Éric Bellion avait besoin d’une formation accélérée pour son arrivée en IMOCA il y a deux ans et c’est Michel Desjoyeaux qui a présenté Goodchild à Bellion. Malgré son visage adolescent, Sam Goodchild est un marin aguerri qui jongle entre ses projets personnels et des embarquements à bord de bateaux prestigieux. Il sera notamment à bord du maxi trimaran Spindrift pour la prochaine tentative de Trophée Jules Verne.

Après deux jours en mer, Sam Goodchild – du haut de ses 25 ans - ne lui épargne rien. Manœuvres, changements de voile et prise de ris se sont enchaînés avec une place minimum laissée au sommeil. « Nous cherchons les limites » résume le Britannique. « Naviguer en IMOCA est une chose mais il faut savoir faire les choses en étant fatigué, de nuit,… et toujours en sécurité » explique-t-il. Ensemble, les deux hommes ont terminé 7ème de la dernière Transat Jacques Vabre.


La sagesse de Sam Davies
Sam Davies a marqué les esprits lors du Vendée Globe 2008-2009.  La pétillante marin avait conquis le public par sa bonne humeur et avait terminé quatrième. Elle vient d'embarquer à bord de COMMEUNSEULHOMME pour 48 heures de mer.

« J’espère lui donner 2 ou 3 trucs pour qu’il soit prêt, confiant et serein » espèrait-elle avant de prendre la mer. « J’aime sa façon de naviguer en solitaire, son intelligence. Elle sait faire les manœuvres en sécurité et comment être un bon fainéant » apprécie Éric Bellion. Il veut s’imprégner de cette technique, toute en finesse, mais c’est aussi un état d’esprit qui l’intéresse. « Elle a pris un plaisir de malade et c’est ce que je recherche » conclut le skipper.


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par la rédaction
Source : M Honoré