Opération commando à Rio pour le team Macif, François Gabart attendu mercredi au Brésil - Brest Atlantiques

Suite à la casse du safran central du trimaran MACIF ce samedi lors de la Brest Atlantiques, différentes solutions ont été étudiées par le team de François Gabart ces dernières heures pour trouver un port d’escale au Brésil. Tandis que Gitana 17 s’arrêtera à Salvador de Bahia, c'est à Rio que Macif effectuera son escale technique. Compte tenu de la progression du bateau et de la logistique à mettre en œuvre autour de cette réparation, le port de Rio s’est révélé le meilleur compromis. 


Crédit : A Courcoux

Alors que le trimaran MACIF a fait cette nuit son entrée dans l’hémisphère Sud, il poursuit actuellement sa trajectoire en 2ème position. L’escale technique pour réparer le safran cassé a donc été envisagée pour durer le moins de temps possible afin que l’équipage de trimaran MACIF poursuive de nouveau la course à 100% du potentiel du bateau.

L’ensemble du team MACIF est mobilisé pour cette intervention. Une équipe restreinte partira donc ce lundi en direction de Rio où le bateau est attendu mercredi. Le safran de rechange acheminé a quant à lui été fourni par le team Banque Populaire.

C’est alors une course contre la montre qui va s’engager à quai pour changer la pièce défectueuse au plus vite et repartir le plus tôt possible en course.

Jérémie Eloy, mediaman Macif : "En ligne droite, on continue à aller vite et bien"

« On naviguait relativement vite, à 35-40 nœuds, lorsque nous avons tapé quelque chose assez fort, nous avons entendu un bruit très sec, nous avons violemment percuté un objet flottant non identifié, ce qui a entraîné la casse du safran central. Ce safran à l’arrière de la coque centrale sert à diriger le bateau, mais par chance, nous en avons trois sur nos trimarans Ultim, donc il nous reste les deux safrans de flotteur. En ligne droite, on continue à aller vite et bien, en revanche, il y a des moments où le bateau devient peu manoeuvrant et où on est tout proches de la sortie de piste, un peu comme ce que j’avais vécu l’année dernière sur la Route du Rhum après la perte d’un safran de flotteur. »

Source : Macif