Sodebo Ultim 3, troisième sur la Brest Atlantiques, Coville : "trouver notre propre rythme sur ce nouveau bateau"

Hier soir à 23h30 heure française, les skippers Thomas Coville et Jean-Luc Nélias ont franchi l’Equateur après 5 jours 12 heures et 30min de course sur la brest Atlantiques. Partis mardi 5 novembre de Brest dans des conditions musclées, Thomas Coville et Jean-Luc Nélias ont dû négocier un Pot au noir plutôt actif. Aujourd’hui, le maxi trimaran Sodebo a retrouvé l’autoroute des Alizés, direction Rio, premier point de passage obligatoire de la Brest Atlantiques, avant de descendre plein sud vers Cape Town en Afrique du Sud et de remonter vers Brest. 



Crédit : E Stichelbaut




Tout est question de dosage


Ce matin, le skipper de Sodebo Ultim 3 expliquait le rythme intense de cette première semaine de course, sur un bateau de dernière génération.

Thomas Coville : "trouver notre propre rythme sur ce nouveau bateau"

« Il faut être concentré sur ces machines du début à la fin, c’est le maître mot ! Sodebo est un bateau qui a été mis à l’eau il y a à peine huit mois et qui a très peu navigué dans du vent fort. C’est la première grande confrontation en compétition et c’est la première fois que l’on pousse le bateau en duo avec Jean-Luc dans des conditions aussi viriles, voire sauvages. 

Le rythme de la course imposé par les adversaires a tout de suite été élevé. Et dans le même temps, c’était important pour nous avec Jean-Luc de trouver notre propre rythme sur ce nouveau bateau. C’est ce que nous avons réussi à faire en parlant beaucoup, en manœuvrant dans le bon timing sans être trop agressifs dans nos trajectoires. Petit à petit, en descendant le long des côtes du Portugal et puis dans le flux vers les alizés on a pris un rythme qui nous a mis en confiance. 

On cherche toujours à avoir les bonnes vitesses, les bons angles de trajectoires et les bons réglages de voiles. Tout est à réinventer sur Sodebo Ultim 3. La zone de vie au centre est très exposée, on a parfois plus l’impression de faire du canyoning que de la voile. »

Source : A Bourgeois