Brèves / GAES Centros Auditivos et Hugo Boss ensemble au Cap Horn

GAES Centros Auditivos et Hugo Boss ont franchi le cap Horn, la nuit dernière, en naviguant de conserve. A la minute près, leur temps de passage (le 12 mars à 0h45 TU) au pied du fameux caillou est identique et chacun pouvait observer les feux de route de l'autre. Après la rencontre de Neutrogena et du Sodebo de Thomas Coville, le Horn devient le dernier endroit à la mode pour nouer des relations.


Crédit : Neutrogena

Pour Dee Caffari, Andy Meikeljohn et Wouter Verbaack, le franchissement du cap Horn ne fait que s'ajouter à la liste conséquente des passages précédents. Pour la navigatrice britannique, c'est la quatrième fois : elle équilibre ainsi les sens de ses passages puisque jusque là, elle avait expérimenté le Horn, deux fois d'est en ouest et une seule d'ouest en est. Andy et Wouter ont, quant à eux, déjà franchi le Horn par deux fois lors des éditions précédentes de la Volvo Ocean Race.

Anna Corbella, première Espagnole
Pour Anna Corbella, c'est une première à plus d'un titre : en devenant cap-hornière, elle fait entrer les navigatrices espagnoles dans ce cercle très fermé de ceux qui ont laissé le cap Dur sur leur bâbord après avoir avalé le Pacifique d'ouest en est. Dee Caffari confiait la fierté qu'elle éprouvait d'avoir pu amener la jeune navigatrice espagnole qui, jusque là, ne possédait comme viatique que la Transat 6,50 en solitaire, à rejoindret le club de ceux qui ont pu regarder le gros caillou droit dans les yeux... Même si c'était par nuit noire. Les deux navigatrices n'ont pas manqué de ponctuer leur passage, d'un salut amical et solidaire à l'équipage de Groupe Bel, le coeur en berne à Ushuaia.

Le retour de l'étoile rouge
En Atlantique, Virbac-Paprec 3 a concédé un peu de terrain à l'équipage de MAPFRE, mais Loïck Peyron et Jean-Pierre Dick ont de quoi voir venir avec plus d'une journée d'avance sur leurs poursuivants. Au sein du groupe de chasse, Estrella Damm a repris la quatrième place aux deux compères de Neutrogena qui ont choisi de se recaler à petite vitesse plus à l'ouest que le reste du groupe, dans l'espoir de sortir au plus vite de la zone de transition. Et de saisir l'occasion de récupérer les premiers, les vents portants qui devraient les propulser vers les côtes du Brésil.

Source : PFB / Barcelona World Race